Notre corps et notre esprit forment une seule unité en complète symbiose. Le corps n’est pas séparé. Il n’est pas une entité à part complètement étrangère qui serait capable de se dérégler par sa seule action. Nos pensées, nos émotions, nos expériences s’inscrivent dans notre corps. Il devient le reflet de notre état d’être. Le comprendre est alors primordial pour nous comprendre.
La communauté spirituelle, les courants de positivité et de développement personnel prônent presque tous le contrôle des émotions. « Ne soyez pas en colère », « Être en paix ici et maintenant par le seul pouvoir de la pensée », ou encore « Contrôlez vos peurs par les affirmations positives » sont autant de mantras qui nous incitent implicitement à refouler nos émotions devenues impopulaires et presque honteuses.
Ainsi, une personne sur le chemin de l’élévation spirituelle ne pourra oser s’avouer qu’elle ressent de la colère quant à la lenteur de ses progrès sans risquer de compromettre les progrès déjà obtenus et retomber à la case départ par la pensée même d’être en colère.
Un thérapeute ne peut exprimer sa peur de ne pas être à la hauteur car un thérapeute se doit d’avoir combattu toutes ses peurs pour être crédible.
Ainsi, ressentir des émotions et les exprimer irait à l’encontre des préceptes de réussite spirituelle. On nous conseille de les contrôler en choisissant lesquelles ressentir, lesquelles bannir. Or notre corps ne fonctionne pas comme cela. Il est le reflet de notre état intérieur. Nous souffrons intérieurement, notre corps souffre physiquement. Nous refoulons ces émotions que l’on juge honteuses, il les exprime en symptômes.
Et quelle merveilleuse boussole ! Quel outil précieux ! Nous passons beaucoup de temps à dénigrer notre corps, à le priver, le contrôler, le pousser, le négliger, le critiquer, etc… Nous ne voyons pas qu’il est NOUS. Il n’y a pas de séparation. Il imprime ce que nous vivons, pensons et croyons. Et quand il se dérègle, il nous donne des pistes pour le rétablir. À l’image des enquêtes policières, il devient un indice capital à la manifestation de la vérité. Le symptôme (celui qui intervient après que l'on ait refoulé l'émotion) nous invite à comprendre le message caché. Celui qu’il est honteux de ressentir. Or le corps exprime toujours la vérité intérieure.
Nos croyances et leurs implications
Notre corps est un système complexe et très intelligent. Nos pensées et nos croyances le formatent tous les jours. Les courants de pensée positive s'arrêtent bien souvent aux seules pensées. Bien sûr que ce que nous pensons du monde impacte notre réalité. Si je crois que je ne suis pas important et que je pense que ma vie ne sert à rien, ce que je vais percevoir du monde sera nécessairement le reflet de cette croyance et de ces pensées répétées. Par exemple, les gens ne me parleront pas, ne feront pas attention à moi, je ne trouverais aucune satisfaction à exercer mon métier, je me sentirai invisible aux yeux des autres, etc… Alors si je m’évertue à répéter chaque jour devant ma glace que je suis important, cela devrait changer ma réalité, non ?
Et bien malheureusement, on s’aperçoit assez vite que cela ne suffit pas. La pensée positive seule ne suffit pas à modifier notre réalité et ce procédé nous incite implicitement à culpabiliser de ressentir nos véritables émotions. Notre réalité ne pourra changer que lorsque l’événement source qui a créé cette croyance profonde sera mis en lumière et libéré.
Energétiquement, selon les lois universelles d’attraction, une énergie attire une énergie semblable, qui lui correspond, pour lui répondre. Donc si je porte la croyance profonde que je ne suis pas important, pour reprendre cet exemple, je vais irrémédiablement attirer toutes les situations dans lesquelles je ne me sentirai pas important. C’est une loi physique. Les situations vont correspondre à ce que je veux croire. Et tenter de me persuader que je suis important ne changera pas ma réalité puisque l’énergie de cette croyance est toujours présente dans mon système énergétique, dans mon corps, dans mon inconscient.
La vraie question
La vraie question est : quelle est la situation qui m’a fait croire que je ne suis pas important ? Quel est cet évènement qui m’a détourné de la vraie réalité : nous sommes tous importants et nous formons un tout universel interconnecté. Donc je porte une croyance erronée qui construit ma réalité, ou du moins ce que je perçois de la réalité et qui me fait souffrir.
La première étape pour modifier notre réalité et la première des plus importantes initiations spirituelles est d’écouter notre corps, notre être dans sa globalité.
Que dit-il ? Qu’exprime-t-il ?
De la colère ? D’accord. J’entends. Je vais alors trouver un moyen sain d’exprimer cette colère qui me ronge de l’intérieur et qui ne demande qu’à hurler. Je vais alors la faire sortir quand je suis seul, à l’abri des regards et oreilles indiscrètes, et je vais m’autoriser à dire tout haut ce que je pense et ressens exactement sans aucune censure. Pour la libérer. Et pour entendre ensuite ce qu’elle a à dire.
De la peur ? D’accord. J’entends et je ressens mes intestins se comprimer, mon cœur battre plus vite, une boule se former dans mon plexus. J’ai peur. Je vais alors me mettre à pleurer, à trembler et je vais accepter de la faire sortir en la revivant. Et je vais chercher : qu’est-ce qui me terrifie ?
De la honte ? D’accord. J’entends et je ressens ce sentiment de gêne et d’envie de disparaitre. J’ai honte. Mais j’ai honte de quoi ? Quelle est la dernière fois où j’ai ressenti cet exact même sentiment ?
Etc….
Je ne rentrerai pas dans le détail du fonctionnement de la psyché car ce travail peut s’avérer plus complexe qu’il n’y paraît en ce que certaines émotions font écran aux véritables émotions qui sont enfermées dans les méandres de notre inconscient par un puissant mécanisme de protection. Ce travail doit alors nécessairement se faire avec l’aide d’une personne qualifiée, extérieure à notre mental. Néanmoins, le procédé reste le même : trouver la source de notre souffrance en utilisant le corps et les émotions comme des aides précieuses à la compréhension.
Une fois ce jeu de cluedo accompli (qui a ressenti quoi, comment et pourquoi), nous nous sentons alors libérés du poids que notre corps portait. Et notre réalité peut changer. Nous pouvons alors affirmer que nous sommes importants puisque maintenant nous le croyons vraiment ! Profondément. Et le pouvoir des affirmations et pensées positives va alors prendre tout son sens : renforcer notre croyance positive, intégrer et ancrer de nouvelles données préalables au changement.
Et nous pouvons remercier nos émotions. Et lorsque nous les avons refoulées, nous pouvons remercier les symptômes de notre corps physique. Ils nous ont servi de compas et nous ont guidé vers la vérité ! Aussi difficile et douloureuse soit-elle. Quel formidable outil d’avancement ! Chèrement gagné certes, au prix de notre courage, de notre volonté et détermination mais quelle récompense ! La possibilité de changer notre réalité, et la paix intérieure, la véritable paix intérieure…
Merci à notre corps ! Merci à nos émotions !
Paix et Lumière,
Claire
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Auteur: Claire MARGERY
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